En thérapie comme en coaching, il est de coutume que l’intervenant se « synchronise » sur son patient (ou son « client », en coaching). Cela consiste à bouger, penser et, si possible, ressentir les choses le plus possible comme la personne. C’est d’ailleurs la première chose que l’on apprend à faire en formation.
D’abord, cela crée une bonne ambiance, ensuite cela évite les « projections personnelles » de l’intervenant, qui reste ainsi calqué sur la façon de penser et de ressentir de la personne. C’est aussi ce qui donne de l’intuition à l’intervenant, afin qu’il puisse réaliser une séance aidante pour la personne.
Le souci, c’est qu’en « fusionnant » (si on peut dire) avec la personne, l’intervenant pourrait inconsciemment « imbiber » de mauvaises choses pour lui – des éléments qui font déjà du mal à la personne et que l’intervenant adopterait involontairement.
Il est donc habituellement recommandé de ne PAS entrer en synchronisation avec les personnes les plus malades : se mettre en « empathie » (comprendre la personne), oui, mais pas en « sympathie » (étymologiquement : « souffrir avec« )… Malheureusement, cela rend la thérapie difficile et aléatoire (plus d’intuition thérapeutique) et ce sont les personnes qui souffrent le plus qui ont le plus besoin d’aide !
La solution en Hypnose Humaniste
L’Hypnose Humaniste repose sur de nombreuses bases issues de la physique – autant et sinon plus que sur la psychologie – bien que cela puisse paraître étonnant.
L’avantage, c’est que cela permet de trouver des solutions aux problèmes de l’ancienne psychothérapie. Par exemple, on sait en physique ce que c’est qu’un « effet d’entrainement » : la vibration la plus forte entraîne la plus faible.
Démonstration :
On voit que les métronomes, grâce à leur base de connexion commune (en thérapie, la synchronisation fait office de « base commune ») finissent par se mettre au même rythme.
Le premier métronome est réglé à 192 battements par minutes ; le second est réglé sur un rythme moins rapide… Voyez comment le métronome le plus lent va s’efforcer de prendre le rythme du métronome plus rapide – lequel l’attend parfois un peu, juste pour le laisser se mettre en phase avec lui !…
En Hypnose Humaniste, le thérapeute (ou coach), solidement ancré dans la vibration de la Vie grâce à l’état augmenté de conscience, va réussir à ré-insuffler cette « vibration de vie » à son patient, jusqu’à ce qu’il retrouve la santé, par simple « effet d’entraînement ».
Alors qu’en thérapie ou coaching habituel l’intervenant se faire « entraîner » par le patient (au risque de tomber lui aussi malade !), ici le thérapeute joue bien son rôle de soutien et aide la personne à aller mieux. Cela semblerait naturel… pourtant, ce n’est pas ordinaire.
Pourquoi les coachs et thérapeutes habituels se font-il « happer » par les soucis de la personne ? Parce que le vide de la personne (son « manque d’énergie », si on veut parler en métaphore) aspire l’énergie du thérapeute ou du coach !
Or, si ce dernier était connecté à la Vie tout entière, la personne pourrait « se servir » sans que l’intervenant en pâtisse. Il faudrait donc qu’il soit « connecté en Conscience », comme on le fait en Hypnose Humaniste.
Cela fonctionne avec un groupe de personnes aussi :
(regardez le métronome tout à droite au 2ème rang)
Il n’y a qu’à voir le changement qui survient dans un groupe de formation après seulement une heure de cours ! (ne vous laissez pas avoir par l’uniformité du mouvement : chaque petite goutte d’eau de l’océan, bien que formant un tout, garde toujours son individualité).
La « synchronisation positive » permet ainsi au thérapeute ou coach de faire son travail, d’être en synchro avec la personne, même en « sympathie »- et donc d’avoir l’intuition nécessaire au travail de changement – sans souci pour la santé de l’intervenant, et même avec un gain positif pour la personne.
Et si nous étions tous en « synchro » ?
Chacun a sa place dans ce « mouvement en union ». Comme le disait Coluche à propos de la taille des jambes : pas de grand, pas de petit ! Chacun tient son rôle, même sans le savoir, et participe à l’harmonie du tout.
Même lorsque les choses paraissent chaotiques vues de l’intérieur, sous le bon angle on voit l’harmonie transparaître.
Le Dalaï Lama disait qu’il n’y a pas de personnes malchanceuses, juste des gens qui ne « savent pas lire le ciel »…
L’Asie est un continent où, par leur culture, les gens sont naturellement bien plus connectés les uns aux autres. On imagine les avantages que cela peut avoir – mais aussi les désavantages, comme d’être plus facilement « manipulables » d’un bloc…
Toutefois, le fait de retrouver cette union, cette communion de tous les êtres, y compris avec la nature autour, est un des vieux rêves de l’Humanité.
La musique et le plaisir d’être ensemble pourraient constituer la « base vibrante »…
N’avez-vous déjà pas plus le sourire ? Cela fonctionne, n’est-ce pas ! 😉
Quels miracles pourrions-nous accomplir si une partie des consciences de l’Humanité s’unissaient sur un grand et beau projet ?
Un article d’Olivier Lockert (2013)