La Conscience, c’est l’Âme immortelle de Platon, l’Ether de Newton, Einstein et Lorentz. C’est l’Esprit intelligent et conscient dont parle Max Planck, père de la physique quantique, ou l’Esprit de la Nature que décrit l’astronaute Edgar Mitchell. Certains l’appelleront Divine Matrice, comme Gregg Braden, ou encore l’Hologramme quantique, comme Michio Kaku, co-auteur de la théorie des Supercordes.
Bien avant Platon, les philosophes présocratiques (il y a 2700 ans) décrivaient déjà ce « monde des Idées » comme la source de toutes choses, matérielles et vivantes. Platon utilisait d’ailleurs autant les termes d’Âme immortelle que de Conscience.
Simplement, la Conscience, c’est « Vous » : ce qui est toujours conscient, même lorsque vous rêvez (sinon, vous ne sauriez pas ce que c’est que de rêver) ou que vous êtes en état d’hypnose…
En Hypnose Humaniste, on explique que cette « Conscience » correspond au champ d’Information à la base de toutes choses crées, tel que décrit par les physiciens depuis le début du XXème siècle.
Le neurophysiologiste Benjamin Libet en parle ainsi : « la Conscience est un champ d’Information et ce champ ne correspond à aucun des champs physiques connus, comme l’électromagnétisme, la gravitation, etc. Il n’est pas descriptible en terme d’aucun évènement physique observable« .
Elle est dite « non-locale », en ce sens qu’elle n’est pas liée à l’espace et au temps et qu’elle interpénètre tout, en permanence.
Le physicien quantique Henry Stapp le résume ainsi : « Tout ce que nous savons de la nature s’accorde avec l’idée que son processus fondamental s’établit hors du temps et de l’espace, mais engendre des évènements qui peuvent être situés dans le temps et dans l’espace ».
Le professeur de neurologie Dominique Laplane explique : « il existe une conscience universelle et le cerveau utilise cette conscience pour bâtir une conscience individuelle ».
Pour Sir John Eccles, l’un des plus grands neurologues du XXe siècle, prix Nobel pour ses découvertes sur le fonctionnement du cerveau, la Conscience est un champ de probabilité quantique, sans énergie ni masse, qui exerce une influence causale sur la matière – et donc sur le cerveau (le corps tout entier) :
« Il a amplement été démontré par la science que la conscience active effectivement (…) le cortex cérébral. La maîtrise mentale de l’activité cérébrale est si vaste que l’on peut présumer une totale domination du cerveau par la conscience (…) La critique matérialiste perd donc tout son fondement scientifique (…) L’unicité de la conscience ou de l’âme provient d’une entité située dans un autre niveau de réalité (…) J’avance qu’aucune autre position n’est défendable ».
Le chercheur pluridisciplinaire Jean Staune conclut en affirmant que « toutes les connaissances actuelles en physique, comme en neurologie, tendent donc à montrer que la conscience et la matière proviennent d’une « substance » unique qui serait « antérieure à la scission sujet-objet » (individuation), selon l’expression de Bernard d’Espagnat, et qui serait située au-delà de l’espace, du temps et de l’énergie ».
Nous n’entrerons pas dans des détails compliqués, car la simple base est suffisante. Puisqu’un immense champ d’Information « fait » toutes choses :
1. Nous sommes plus vastes que ce que nous pensons…
2. Nous sommes tous interconnectés (principe de l’Intrication Quantique ou non-séparabilité).
“Nous faisons tous partie d’un grand hologramme nommé Création, qui est le Soi de tout le monde… C’est un jeu cosmique où il n’y a rien d’autre que vous !” nous dit le physicien Itzhak Bentov.
“Il n’y a pas d’univers extérieur qui soit indépendant de ce qui se passe en vous” insiste Fred Alan Wolf, également physicien bien connu.
Et quant au lien de tous ces physiciens de pointe, souvent également philosophes, avec le monde de la thérapie – il suffit de savoir qu’ils ne font que confirmer scientifiquement les intuitions millénaires des thérapeutes de l’esprit. Ainsi, les deux mondes ont-il toujours été très proches. Par exemple, Jung lui-même a travaillé à partir de 1932 avec Wolgang Pauli, pionnier de la physique quantique et Prix Nobel de Physique, avec qui il écrivit un livre…
L’Hypnose Humaniste est peut-être la seule forme de psychothérapie dont les bases peuvent être prouvées scientifiquement. La physique et la neurophysiologie sont plus à même de vous aider dans ce domaine que la psychologie – même si cette dernière (dans son orientation jungienne) est prépondérante en Hypnose Humaniste.
Donc, la Conscience n’est ni une « croyance », ni pure théorie : il s’agit de faits. Vous retrouvez d’ailleurs dans la cosmologie de l’Hypnose Humaniste des bases enseignées dans les premières années d’étude en Physique comme dans certains domaines de l’Ingénierie ou de l’Informatique.
Laissons le mot de la fin au célèbre Max Planck, père de la physique quantique, qui témoignait ainsi :
« Ayant consacré toute ma vie à la science la plus rationnelle qui soit, l’étude de la matière, je peux vous dire au moins ceci à la suite de mes recherches sur l’atome : la matière comme telle n’existe pas ! Toute matière n’existe qu’en vertu d’une force qui fait vibrer les particules et maintient ce minuscule système solaire de l’atome. Nous pouvons supposer sous cette force l’existence d’un Esprit intelligent et conscient. Cet Esprit est la matrice de toute matière. »
Pour en savoir un peu plus, lisez :
- Notre Conscience : notions de base
- La Conscience : voyage au cœur de la physique
- Le livre « L’Hypnose Humaniste pour les nuls«
Et jetez un œil à notre Bibliographie pour élargir vos connaissances.